Joseph Félix Badio a été entendu ce mercredi 25 octobre 2023 par des agents du FBI, selon ce qu’a révélé le journal américain Miami Hérald dans un article.
Il avait été entendu hier mardi 24 octobre 2023 par le juge instructeur en charge de l’enquête sur l’assassinat de Jovenel Moïse, Walter Wesser Voltaire. Le lendemain soit ce mercredi, il a été entendu par des agents du FBI. Des informations n’ont pas fuité sur ce qu’il a véritablement dit aux agents du FBI. Le journal floridien n’était pas en mesure d’affirmer si Joseph Félix Badio sera transféré aux Etats-Unis ou non.
Lors d’une conférence hier au salon diplomatique de l’aéroport Toussaint Louverture, Ariel Henry a salué l’arrestation de Joseph Félix Badio qui a été procédée à l’insu du Haut Commandement de la Police Nationale d’Haïti comme l’a indiqué l’instigateur de cette arrestation, le commissaire Ernst Dorfeuille à la rédaction.
Le chef du gouvernement qui félicite la Police Nationale d’Haïti pour cette capture, estime que c’est un pas important dans l’enquête pour trouver les vrais assassins du 58e président d’Haïti Jovenel Moïse.
Selon le directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNNDDH) Pierre Espérance participant à l’émission Le Rendez-vous avec Volcy Assad le vendredi 20 octobre 2023, le premier ministre Ariel Henry avait l’habitude de donner de l’argent au suspect clé de l’assassinat de Jovenel Moïse, Joseph Félix Badio. « Ariel Henry lui a donné de l’argent au moins deux fois », précise Pierre Espérance.
Toutefois, à un moment de la durée, Joseph Félix Badio ne recevait plus de sous entre les mains de Ariel Henry. « C’est quand il n’a plus reçu d’argent qu’il a proféré des menaces à l’encontre de Ariel Henry et moi », croit le responsable du RNDDH.
Lors d’une émission en 2021 avec Garry Pierre Paul Charles, Ariel Henry présentait Joseph Félix Badio comme une bonne connaissance qui est incapable de monter un complot d’une aussi grande envergure pour destituer ou assassiner un président de la République.
Des rapports du Réseau National de Défense des Droits révélaient que Badio jouissait du soutien inconditionnel du premier ministre Ariel Henry.
Par: Daniel Zéphyr
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