Dossier de Jovenel Moïse: le prochain procès reporté en mai 2024 par le juge fédéral de Miami Jose E. Martinez

Le juge fédéral de Miami Jose E. Martinez supervisant le procès des présumés assassins de l'ancien président de la République Jovenel Moïse a ordonné ce mercredi aux avocats représentant un groupe de suspects inculpés aux Etats-Unis un report du prochain procès en mai 2024.




Hier matin, une audience s'est déroulée devant le tribunal fédéral de Miami . Les avocats de plusieurs accusés de l'assassinat du président Jovenel Moïse, dont Mario Antonio Palacios Palacios, Joseph John Joel, Emmanuel Christian Sanon, James Solages, Joseph Vincent, German Alejandro Rivera Garcia, Arcangel Pretel Ortiz, Antonio Intriago, Walter Veintemilla et Frederick Joseph Bergmann Jr ont été présents. Cette audience durant environ 30 minutes a eu lieu en vue de discuter l'avancement du processus.



Le juge a demandé aux avocats des accusés de discuter entre eux des dossiers qui relèvent d'une loi appelée CIPA (Classified Information Procedures Act).  Cette loi est essentielle à toutes les procédures impliquant la sécurité nationale des États-Unis.  Il établit une série de processus clés qui facilitent un équilibre entre les droits fondamentaux des accusés faisant l'objet de poursuites pénales et l'intérêt du gouvernement à empêcher que des informations classifiées ne tombent entre les mains de ceux qui ne devraient pas y avoir accès.



Selon les déclarations du juge Martinez  à VOA Kreyol, la prochaine audience est prévue jusqu'en mai 2024.


Il faut souligner que le 2 juin dernier  l'un des assassins de Jovenel Moïse a été condamné à perpétuité par ce même juge . Il s'agit du citoyen de nationalité haïtienne et chilienne Rodolphe Jaar. Sa peine a été prononcée lors d'une audience devant la cour fédérale du centre-ville de Miami. L'homme d'affaires est condamné à la prison à vie pour son rôle dans l'aide d'un groupe de mercenaires colombiens à obtenir des armes pour assassiner le président haïtien Jovenel Moïse en 2021.



Selon des documents juridiques, les comploteurs avaient initialement l'intention d'enlever le président haïtien, mais plus tard, le plan a changé et ils ont décidé de le tuer de préférence.  Ces derniers espéraient conclure un accord avec la nouvelle administration haïtienne après que Moïse ne soit plus au pouvoir, selon les enquêteurs




Par: Daniella Saint-Louis avec VOA Kreyò