Par l’entremise du Ministère de l’Economie et des Finances, le gouvernement a organisé ce mardi 12 avril 2022, une conférence internationale de haut niveau sur le financement des risques de catastrophes en Haïti, en partenariat avec la Banque Interaméricaine de Développement (BID) et la Banque Mondiale et la Banque Caribéenne de Développement.
Cette conférence internationale sur le financement des risques de catastrophes en Haïti dont l’un de ses objectifs est d'orienter les politiques vers le renforcement de la résilience et la mise en place de mécanismes innovants de financement, s’est déroulée en présence, entre autres, de hauts dignitaires de l’État, des cadres des l’administration publique, des membres du corps diplomatique et des représentants de partenaires internationaux du pays.
Dans son allocution lors de cette cérémonie, le premier ministre, Dr Ariel Henry a souligné l’importance de cette conférence internationale de haut niveau sur le financement des risques de catastrophes dans le pays qui fait souvent face à des catastrophes.
A ce titre, il a souligné des efforts qui ont été faites par les autorités haïtiennes en faveur de l’amélioration de la résilience du pays.
« La Politique nationale de promotion et de protection sociale (PNPPS), adoptée en 2020, constitue le socle des interventions du gouvernement pour protéger les populations pauvres et vulnérables contre les chocs climatiques et préserver le capital humain», a déclaré Ariel Henry appelant à plus de supports de la part des partenaires.
« Il faut maintenant consolider les acquis et renforcer les capacités financières de l’Etat afin de prendre des décisions appropriées de manière à atténuer l’impact socio-économique, budgétaire et financier des catastrophes naturelles », a-t-il ajouté.
De son côté, le ministre de l’économie et des finances, Michel Patrick Boisvert a fait savoir que, tenant compte de la vulnérabilité du pays face aux catastrophes, il devient impérieux pour les gouvernants de se préparer or les moyens financiers ne sont pas toujours disponibles.
« Face à ces risques récurrents, la mise en place d’un système de financement des risques de désastre en réponse aux chocs climatiques et autres catastrophes est une nécessité urgente et impérieuse pour notre pays. Nous tenons à ce carrefour précis à saluer les efforts de la banque mondiale, de la banque interaméricaine de développement et la banque caribéenne de développement qui nous accompagne dans la finalisation de notre stratégie de financement de risques de désastre », a déclaré le grand argentiers de la République.
« L’objectif poursuivi à travers cette stratégie est de réduire l’incertitude financière causée par les désastres» , a-t-il poursuivi.
En ce qu’elle concerne ses espérances après cette conférence, le gouvernement dit s’attendre « à ce qu’il y ait des recommandations claires afin de l’aider à : mesurer et mieux gérer les impacts budgétaires et financiers des catastrophes, identifier les mécanismes et les options de protection financière et mettre en évidence les politiques et les réformes nécessaires pour renforcer les capacités de résilience financière du pays aux catastrophes naturelles ».
Par Kervens Adam PAUL
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