Lors d’une conférence de presse ce lundi 29 juillet 2024, le Conseiller-Président Smith Augustin a rejeté avec véhémence les allégations de corruption portées contre lui. Il a invité le Président du Conseil d’Administration de la Banque Nationale de Crédit (BNC) à fournir des preuves concrètes.
Il s’agissait de sa première déclaration publique concernant cette affaire de corruption qui secoue actuellement le Conseil Présidentiel de Transition. Smith Augustin, fraîchement revenu de France, a affirmé qu’il n’était impliqué ni de près ni de loin dans cette affaire.
Toutefois, selon Augustin, une équipe juridique a été constituée pour répondre de manière adéquate à ces accusations. « Ceux qui portent des accusations doivent apporter des preuves. Si ces preuves sont inexistantes, nous prendrons les mesures prévues par la loi », a-t-il déclaré.
Smith Augustin a exprimé sa gratitude envers sa famille, qui l’a soutenu sans jamais douter de son innocence, ainsi qu’à toute son équipe politique, au secrétaire général du parti EDE, et aux dirigeants des plateformes Résistance Démocratique (RED) et Compromis Historique pour leur soutien et le renouvellement de leur confiance.
« Notre pays n’a pas besoin de nouveaux scandales. La politique ne doit pas être utilisée pour détruire des réputations. Nous devons faire de la politique autrement, en nous concentrant sur ce qui est véritablement important », a-t-il ajouté.
Le Conseiller-Président a souligné la nécessité de se concentrer désormais sur les questions de sécurité, la famine, le chômage, et l’amélioration des conditions de vie de la population.
Prévue pour mardi, l’audition à l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) du Président du Conseil d’Administration de la BNC n’aura finalement pas lieu. Le cabinet d’avocats de Raoul Pierre-Louis a sollicité un report de l’audition.
Par : Daniel Zéphyr
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