L'éteau se resserre de plus en plus sur le premier ministre dont la démission serait désormais réclamée par son principal, supporteur, les USA. Selon des informations, sauf coup de théatre, Ariel Henry pourrait plier bagage dans les heures de manière imminente.
Ariel Henry n'est toujours pas rentré à Port-au-Prince, son retour ayant été prévu depuis dimanche dernier. Il est bloqué en dehors du pays face à la menace des gangs. L’avion qui le transportait en provenance des USA, n’ayant pas été autorisé par les autorités dominicaines, a dû hier mardi atterrir à Port au Rico. Pour l’heure, le journal n’est pas en mesure de confirmer le lieu exact où se trouve le premier ministre haïtien, alors que des rumeurs évoquent un voyage en Jamaïque.
Sur le terrain en Haïti, les signes de fin de règne sont palpables. Les portes de toute l'administration publique sont fermées et les ministres ne répondent pas aux téléphones des journalistes. Ils se terrent chez eux et la plupart sont dans le maquis pour éviter d'étre la cible des gangs qui les ont directement menacés. La chancelerie Haïtienne est fermée depuis une semaine. Selon des informations, environ 5 ministres se trouvent actuellement à l’extérieur du pays.
Depuis le 29 février dernier, la crise prend une autre tournure quand les gangs armés sont rentrés en scène et ont attaqué les principales prisons du pays, provoquant l’évasion de plusieurs de détenus dont des bandits notoires. Ils ont incendié plusieurs commissariats mettant ainsi l'état le gouvernement incapable de donner la moindre réponse à genoux. Le bilan est lourd plus de 5000 prisoniers sont dans la nature.
Dans la classe politique, aucune proposition sérieuse à date pour parer à toute éventuelle démission du premier ministre.
La dernière propostion en date est celle d'une alliance entre le leader de Pitit Dessalines Jean Charles Moïse et l'ancien rebelle, condamné pour blanchiment des avoirs liés au trafics de drogue aux USA Guy Philippe. Selon un document, un Conseil de Transition de trois membres composé du juge Durin Duret Junior ( président), de Guy Philippe ( Membre), Françoise Saint-Vil Villier ( Membre) devrait dirigé une nouvelle transition pour 18 mois.
Depuis hier, la Caricom et des acteurs politiques sont en réunion afin de trouver une solution à la crise. Ce mercredi, il est prévu une réunion spéciale au conseil de sécurité de l’ONU sur la situation explosive en Haïti.
Par Gazette Haïti News
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