PubGazetteHaiti202005

A partir du 5 février, le parti EDE dans les rues pour exiger le départ du premier ministre Ariel Henry

.

C'est dans les Nippes, à Miragoane, lors d'une conférence de presse mercredi 31 janvier que le parti EDE a annoncé qu'il rejoindrait à partir du 5 février prochain la population dans les rues pour forcer le Premier Ministre Ariel Henry à quitter le pouvoir. La structure politique de Claude Joseph s’appuie sur l'accord que le chef du gouvernement avait lui-même signé et publié dans le journal officiel du pays, le Moniteur, fixant la fin de sa transition pour ce 7 février 2024.


La coordination départementale des Nippes du parti EDE a dressé, à travers son coordonnateur Me Lindel Delisme,
un tableau sombre de la gestion du Premier Ministre Ariel Henry qu'il qualifie d « 'incompétent  pour n'avoir pas su répondre aux besoins primaires de la population, particulièrement sa sécurité. »

Me Lindel a fait remarquer que «  suivant le dernier rapport du Secrétaire Général de l'ONU António Guterres, pour seulement l'année 2023 au moins 5000 personnes ont été assassinées, 2490 ont été kidnappées et près de 5 millions sont en insécurité alimentaires et plusieurs territoires sont sous le contrôle des gangs armés ( territoires perdus) sous les yeux insouciants de l’inculpé Ariel Henry ». Il exige sa démission avant le 7 février 2024 afin d'éviter, dit-il, que le pays bascule dans le chaos. 

Le parti dénonce également « des manœuvres déloyales » du premier ministre Ariel Henry qui, dit-il,  instrumentalise certaines institutions comme la justice pour pouvoir persécuter ses principaux adversaires politiques, tel que le Dr Claude Joseph, leader du parti EDE.

EDE annonce qu’il sera dans les rues les du 5 au 7 février aux côtés de la population pour exiger le départ du chef du gouvernement qui, selon lui, est le véritable obstacle à l'aboutissement de l'enquête sur l'assassinat du président Jovenel Moïse.

Questionné sur l'existence d'une quelconque alliance entre le parti EDE, l'ancien sénateur élu Guy Philippe et le leader du parti Pitit Dessalines Moïse Jean Charles dans le cadre de la mobilisation contre Ariel Henry, Me Lindel qui était évasif, a plutôt revendiqué la paternité de la promotion du 7 février 2024 comme date butoir pour le départ du premier ministre. 

« Nous sommes les premiers, le parti EDE, à travers le Dr Claude Joseph, à avoir évoqué que le 7 février 2024 marquerait la fin de la transition du Dr Ariel Henry, suivant l’accord qu’il avait lui-même signé et publié dans le journal officiel, Le Moniteur », a-t-il rappelé.


Après l’ex commissaire de police Guy Phillipe avec son mouvement de « révolution » et l'ex sénateur Moïse Jean charles du parti Pitit Dessalines, c'est au tour du parti EDE de claude Joseph d’annoncer qu'il regagnera les rues à partir du 5 février pour forcer le départ du premier ministre Ariel Henry.

 


James Jean Louis 
jameslouin86@gmail.com

Category

Politique

Culture

Economie

Sport