PubGazetteHaiti202005

Reynold Georges persiste et signe qu’il était avocat de Guy Philippe et apporte des preuves

Me Reynold Georges

L’avocat Reynold Georges dément les propos tenus par le porte-parole de « Réveil National », Fedner Cerisier à l’émission « Le Rendez-vous avec Volcy Assad » sur Gazette Haïti, affirmant qu’il n’était jamais l’avocat de Guy Philippe. Me Georges a apporté des preuves pour confirmer qu’il était bel et bien chargé de défendre l’ex commissaire de police lors d’une rencontre avec la presse vendredi janvier 2024.


L’équipe de Guy Phillipe et Me Reynold Georges sont à couteaux tirés après que l’homme de loi a déclaré que l’ancien chef rebelle avait exigé des postes ministériels à Ariel Henry dont la défense, la sécurité et la Justice.

Le porte-parole de « Réveil National » Fedner Cerisier a même indiqué, à l’émission « Le Rendez-vous avec Volcy Assad », que Reynold Georges n’a jamais été l’avocat de Guy Philippe. Selon lui, Me Georges avait juste fait un point de droit en faveur de Guy Philippe comme tous les autres avocats. le leader du parti politique ALAH a été même traité d’opportuniste. Certains l’accusent d’avoir livré  politiquement Guy Philippe. L’ancien conseiller de Jovenel Moïse a jugé nécessaire de se défendre et laver son nom.

Devant les caméras, Reynold Georges a montré 3 numéros de téléphone de Guy Philippe enregistrés dans ses contacts. Deux numéros nationaux et un numéro international. L’avocat dit avoir été des premiers à connaître le retour de Guy Philippe au pays après ses 6 ans passés en prison aux USA pour blanchiment d’argent provenant du trafic de drogue.

« Je n’ai la folie de défendre quiconque, j’ai beaucoup de clients. J’ai plein de dossiers. J’ai défendu plusieurs Présidents de la République, Premiers ministres et Premières dames », soutient Reynold Georges. 


Après la circulation de cette note vocale, Reynold Georges ne s’attendait pas à cette vague de critiques. Il a senti que tout a changé quand Guy Philippe, dit-il, lui a envoyé un message pour l’effacer ensuite. Ensuite, il a affirmé que quelques temps après, l’ex commissaire de police a supprimé presque tous les messages échangés entre eux. 

Sauf qu’il restait une note vocale que Reynold Georges a fait écouter aux journalistes. « Bonjour Me, comment allez-vous, c’est Guy. J’ai vu que vous n’avez pas encore envoyé la requête pour moi », tels sont les propos tenus par Guy Philippe dans cette note vocale. Il est facile de reconnaître la voix de l’ancien sénateur élu. « Si je n’étais pas son avocat, pourquoi parler de requête? », se demande Me Georges.

Le dirigeant de ALAH estime que les partisans de Guy Philippe ont paniqué sans raison et sans avoir pris le temps d’écouter la note vocale ou de bien interpréter les propos. Reynold Georges regrette de tels agissements et rappelle son passé avec Guy Philippe.

« Je suis avocat de Guy Philippe depuis 2017. Il était en prison et il m’a appelé en Haïti. Quand il allait recouvrer la liberté, il m’avait demandé de venir le chercher à l’aéroport », rappelle Reynold Georges qui prend comme témoin le frère de Guy Philippe, Max Philippe. Ils veulent me causer du tort et moi, je vais me battre. Je ne suis pas n’importe qui ».

Reynold Georges critique avec véhémence l’interprétation qui a été donnée à la note vocale. Cette note vocale ne trahit pas « la lutte du peuple et la révolution que veut faire Guy Philippe ». Il s’en prend aussi à un « certain Neg Arab » qui, selon lui, a proféré des menaces à son encontre. Il songe à « déposer une plainte contre ce dernier pour menace de mort. »

Lors de son intervention à la presse, Reynold Georges s'en est pris au PDG du journal, présentateur de l'émission « Le Rendez-Vous » , Volcy Assad qu'il accuse d'être celui par qui le scandale est arrivé pour avoir commenté ses déclarations accusant Guy Philippe de vouloir négocier des postes ministériels au sein du gouvernement de Ariel Henry. Dans son émission, le journaliste avait fait des  commentaires selon lesquels les propos de Me Reynold Georges auraient de graves conséquences sur la « révolution » prônée par l'ancien condamné pour blanchiment d'argent lié au trafic de drogue aux USA.

 

 

 


Par: Daniel Zéphyr

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