PubGazetteHaiti202005

7 septembre, la panique est générale dans la zone métropolitaine 

Credit Photo: Dieugo ANDRE

Un vent de panique se répand dans la région métropolitaine et ses environs ce matin du 7 septembre 2022 quelques heures avant la grande mobilisation lancée par le leader de la structure politique Pitit Desalin, Moïse Jean Charles. La population haïtienne et les professionnels sont en proie à une atmosphère de frayeur qui la force à se prémunir contre toute éventualité.

Des banques commerciales et d’autres magasins n’ont pas ouvert leurs portes au bas de Delmas notamment à Pétion Ville, au Champs de Mars. Déjà au Champs de Mars la mobilisation a déjà débuté et des pneus brûlent. Les Tap-Tap sont de plus en plus rares sur ses artères  artères. Dans des endroits où il y a souvent de l’embouteillage, la circulation arbore une fluidité étonnante. Les citoyens craignent des dérapages à l’occasion de la grande mobilisation du 7 septembre. Sur la route de frères par contre les activités fonctionnent comme à l’accoutumée. Banques, magasins, super-marchés, tout fonctionne. Des stations à essence qui distribuent du carburant bloquent la circulation à bien des endroits. 

Au niveau de la route de l’aéroport, un calme apparent est constaté. Bien que peu, des Tap-Tap et motards ont été remarqués. A tous les coins de rue, le débat sur la mobilisation lancée est sur le bout des lèvres. 

Dans les zones de Carrefour-Feuilles, rue Capois, Avenue Christophe, le constat n’est pas différent. Cependant, les habitants se font de plus en plus rares. Ils sont terrés chez eux par crainte de débordements.

Aux Cayes, des pneus enflammés ont été remarqués dans plusieurs rues. Des tirs sporadiques ont été entendus durant toute la soirée. Tout, quelques heures avant la mobilisation pour dénoncer la vie chère, la pénurie de carburant et exiger la démission du premier ministre Ariel Henry.

A Jacmel, des barricades ont été dressées sur le long de la chaussée. Des pneus enflammés ont été remarqués. 

Le cap qui avait lancé le coup d’envoie de la mobilisation se prépare à manifester


L’image qu’arbore Port-au-Prince et ses environs ne présage rien de bon. Les risques de violences sont palpables dans un pays où la population est déjà meurtrie par la pauvreté.

L’objectif de cette journée de mobilisation est pour dénoncer la vie chère, la pénurie de carburant et exiger la démission du premier ministre Ariel Henry.


 

 

Par: Daniel Zéphyr

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