PubGazetteHaiti202005

Drame à la Croix-des-Bouquets: Ariel Henry « révolté », renouvelle sa volonté à combattre « sans répit » l’insécurité

Premier Ministre Ariel Henry

Le premier ministre Ariel Henry s’est dit révolté après le drame survenu dans la commune de la Croix-des-Bouquets où au moins 8 personnes ont été tuées puis brûlées dont trois d’une seule famille. Par le biais d’un tweet ce dimanche, le chef du gouvernement qui renouvelle sa détermination à combattre l’insécurité, « instruit les forces de l’ordre de poursuivre le matraquage traque des bandits en vue de les mettre hors d’état de nuire ».


Au moins 8 personnes ont été tuées puis brûlées dont trois d’une seule famille dans la commune de Croix-des-Bouquets. Sarhadjie Desenclos, 24 ans, ancienne de l’institution Sacré-Coeur, Sherwood Sondjie Desenclos, une juriste de 29 ans, issue du Centre d’Etudes Secondaires et de la Faculté de droit et des sciences économiques (FDSE) et leur mère, Josette Fils Desenclos, employée de l’APN ont longé la liste des victimes des bandits sans foi ni loi.

Leur véhicule, une Suzuki Vitara, est retrouvée en flamme, au bord de la route, presque à l’entrée de Cité Doudoune, non loin du pont jeté sur la Rivière Grise, à Tabarre. Côté passager, perpendiculaire au véhicule, un corps est dévoré par les flammes, peut-on voir dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux. Les trois femmes ont été prises pour cibles, tuées et brûlées lors d’une opération de bandits de la zone.

Ariel Henry réagit

24h suivant le drame, le premier ministre Ariel Henry a condamné cette énième exaction de trop des bandits armés.

« Je suis révolté par la nouvelle de l’assassinat de plusieurs compatriotes par des bandits armés opérant à Tabarre. Le Gouvernement condamne énergiquement ce crime odieux, tout en présentant sa sympathie aux parents et amis des victime », écrit Ariel Henry sur son compte Twitter.

Renouvelant sa « ferme » détermination à combattre sans répit l’insécurité, le chef du conseil supérieur de la police nationale (CSPN) « instruit les forces de l’ordre de poursuivre le matraquage des bandits en vue de les mettre hors d’état de nuire ».

Le commissariat de la Croix-des-Bouquets n'a pas pu identifier tous les corps des trois femmes de la famille Desenclos. « On a pu identifier Saradjie qui portait des tresses. Sa sœur et sa maman sont réduites quasi totalement en cendres », a expliqué Marie Yolène Gilles sur Magik 9.

Ce drame a suscité de vives réactions dans l’opinion publique. Sur les réseaux sociaux, c’est la consternation. Des internautes appellent au soulèvement général pour en finir avec cette barbarie imposée par les groupes armés dans le pays.


Par: Daniel Zéphyr

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