BOJNUAH : lancement de la première édition du Sommet des Noirs en Haïti

L'ouverture ce jeudi 10 mars à l'université Quisqueya de la première édition du Sommet des Noirs par le Bureau de l'organisation des Jeunes des Nations-Unies d'Afrique en Haïti ( BOJNUAH) et Sco Tour Haïti ( STH) sur le thème de « contribution historique des Noirs dans la construction du monde ».

Une première édition du sommet des Noirs ténue ce jeudi en Haïti, à l’initiative du Bureau de l’organisation des jeunes pour les  Nations-Unies d’Afrique en Haïti du 10 au 13 mars 2022, sur le thème  «Contribution historique des Noirs dans la construction du monde ».

 Cet évènement qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens entre Haïti et l’Afrique, ainsi que la promotion des valeurs africaines et l’afro-descendance, s’est déroulée à l’université Quisqueya en présence d’une vingtaine de jeunes universitaires avec pour invité d’honneur le Recteur de l’Université Quisqueya, Jacky Lumarque. Ce dernier a, dans son intervention, salué l’initiative entreprise par ces jeunes. Il a fait un rappel  historique de la lutte menée par Haïti face au système colonialiste dans le monde à l’époque.

 Pour le Recteur Lumarque, Haïti résiste à deux ennemis, « les anciens colonialistes rebaptisés la communauté internationale et l’élite locale infâme », dit-il. 

 «  Aujourd’hui, la plupart des Haïtiens et des observateurs hors d’Haïti commencent à comprendre que le cauchemar d’Haïti d’aujourd’hui a ses racines non seulement dans des contradictions internes que nous devons admettre mais aussi dans la relation complexe et difficile que le pays a toujours entretenu avec ce que nous appelons la communauté internationale », a déclaré le professeur d’université.

Selon M. Lumarque, la situation d’Haïti n’est pas liée à la fatalité. « la condition haïtienne actuelle a des causes bien précises qu’il nous faut nommer, analyser si nous voulons trouver une issue à notre malheur », a-t-il déclaré, indiquant que « résoudre le lien social premier entre les Haïtiens est une tâche haïtienne ».

Fenel Pélissier