A l’occasion de la journée internationale des droits de la femme ce mardi 8 mars, la Fondasyon Je Klere ( FJKL), à travers un communiqué, plaide pour le respect systématique des droits des droits des haïtiennes. La FJKL invite « toutes les forces vives de la nation à prendre conscience de la nécessité de continuer à lutter pour une Haïti meilleure où le respect des droits des femmes demeure au cœur des politiques publiques. »
« En cette journée du 8 mars, il convient de relever des obstacles majeurs et déstabilisateurs rencontrés par les femmes à travers le pays. », écrit la FJKL à travers ce communiqué.
La FJKL note en particulier « la situation de violence extrême avec la présence de gangs armés à travers le territoire national, des cas d’enlèvement, de séquestration, de viols perpétrés en pleine rue à la capitale sur des adolescentes et des femmes, le rançonnage quotidien des marchandes dans des marchés des violences physiques exercées en toute impunité par des agents municipaux sur des femmes commerçantes, la perte brutale de marchandises suite à des affrontements entre gangs. »
La FJKL relève que « la faillite de l’État, la faiblesse et la corruption au niveau des forces de sécurité ont un impact considérable sur la vie des femmes haïtiennes en particulier et de la société en général. »
« L’Etat ne garantit plus les droits fondamentaux des citoyennes et des citoyens à la sécurité, à la paix, à la vie, à la santé, et dans le cas des femmes, le droit spécifique de procréer dans des conditions sécuritaires. », indique la FJKL
La FJKL note que « les cas de violence conjugale se produisent à répétition dans les zones défavorisées où la justice et la police sont incapables de procéder à l’arrestation des “agresseurs” devenus des intouchables. »
Fort de ces constats, la FJKL attire l’attention des autorités judiciaires sur la nécessité de faire une saine application des conventions internationales ratifiées par Haïti, les prescrits constitutionnels et les lois protectrices des droits des femmes.
Tout en renouvelant son engagement à œuvrer pour une société où les droits sont respectés, incluant les droits des femmes, la Fondasyon Je Klere (FJKL) invite « toutes les forces vives de la nation à prendre conscience de la nécessité de continuer à lutter pour une Haïti meilleure où le respect des droits des femmes demeure au cœur des politiques publiques, des pratiques au sein de la société et des préoccupations pour un changement des mentalités rétrogrades. »
Par Fenel Pélissier
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