PubGazetteHaiti202005

Insécurité:«bientôt les bandits cesseront de dicter leur loi», réagit le Conseil présidentiel après l’attaque des bandits à Gressier

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La réaction du conseil présidentiel de transition était attendue suite à l’attaque des bandits contre le sous-commissariat de Gressier. Dans un communiqué de presse rendu public ce lundi 13 mai 2024 portant la signature de Edgard Leblanc Fils, le Conseil s’est dit indigné après l’action des hommes armés, chassés hier par la police qui a repris le contrôle de la situation. « Bientôt les bandits cesseront de dicter leur loi», promet le CPT qui annonce la formation sous peu du Conseil National de Sécurité, selon le vœu de l’accord du 3 avril.

 

Le Conseil Présidentiel croit que cet événement démontre une fois de plus que la priorité absolue est d'éradiquer le banditisme dans le pays, donc d'assurer la sécurité. Il se dit convaincu qu’il est de sa responsabilité de garantir la sécurité de chaque personne vivant dans le pays.

Après l’attaque à Gressier, le Conseil dit avoir contacté les autorités compétentes et donné des instructions au chef de la police pour reprendre le contrôle de la situation et prendre toutes les mesures nécessaires pour que de tels actes ne se reproduisent plus nulle part dans le pays. « Il est clair qu'il y a une grande panique parmi les bandits », estime le CPT, garantissant que « bientôt les bandits cesseront de dicter leur loi ».

Le Conseil Présidentiel croit mordicus que le problème de l'insécurité sera résolu. « Les bandits n'ont qu'une seule option : déposer les armes et se rendre à la justice », martèle le CPT. 

L’accord du 3 avril prévoit la formation du Conseil National de Sécurité. Des jours après, aucune mise en place n’a été faite. Le Conseil Présidentiel réitère son engagement à mettre en place cette structure, remerciant la population pour « sa maturité et sa patience ».

Cette structure devra coordonner les relations entre la PNH, les FADH et le soutien international dans le domaine de la sécurité. Une association qui sera une « véritable machine de guerre contre les bandits de tout poil dans le pays ».

Par ailleurs, le Conseil Présidentiel de Transition appelle la population à ne se laisser entraîner par « aucune diversion, provocation ou confusion propagée sur les réseaux sociaux par ceux qui commettent des actes contre elle depuis longtemps ». 

« Non ! La place d’un criminel est en prison. Nous devons les dénoncer », conclut le Conseil Présidentiel, appelant à la collaboration entre toute la population et les forces car la bataille contre l’insécurité, dit-elle, est celle de tous ceux qui ne sont pas des bandits et qui ne sont pas de connivence avec ces derniers. 

 

 

 

Par: Daniel Zéphyr

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