Le leader de Pitit Dessalines conteste d'abord la présence de l'accord du 21 décembre et du secteur privé dans cette structure. Jean Charles Moïse trouve incorrect que le pouvoir de Ariel Henry mis hors jeu par la contestation soit représenté au sein d'un Conseil appelé à changer les choses alors que ce sont eux qui, dit-il, ont entrainé le pays dans le chaos.
La position du leader de Pitit Dessalines était attendue. Lors d’une conférence tenue ce mercredi, Il a rejeté l’accord trouvé lundi en Jamaïque entre la Caricom et des protagonistes de la crise en Haïti pour la mise sur pied d’un conseil présidentiel de 7 membres. Son parti a été choisi pour faire partie de cette structure de transition.
Pour justifier sa position, l’ex sénateur conteste en premier lieu la présence de l'accord du 21 décembre et du secteur privé dans cette structure. Il trouve anormal que le pouvoir de Ariel Henry mis hors jeu soit par la contestation soit représenté au sein d'un Conseil appelé à changer les choses alors que ce sont eux qui, dit-il, ont entrainé le pays dans le chaos.
En ce qui a trait au secteur privé, Jean Charles Moïse estime anormal que ce secteur qui doit être régulé par l'état détienne le pouvoir. Selon lui, cela occasionnera du coup un conflit d'intérêt.
Il a aussi contesté le fait que le Conseil Présidentiel soit formé de 7 membres, donc « budgétivore. »
Le leader de Pitit Dessalines appelle à l'intensification de la mobilisation en vue de l'installation de son Conseil de 3 membres composé de : Guy Philippe, Durin Duret Junior et Françoise St Vil Villier.
Guy Philippe, son allié avait déjà rejeté le Conseil de 7 membres décidé en Jamaïque lundi entre la Caricom, des partenaires internationaux et des acteurs de la classe politique. L’ex commissaire de police, rentré des USA après 6 ans d’empoisonnement pour blanchiment d’argent lié au trafic de drogue, appelle la population à lutter pour imposer ses propres choix
Par Gazette Haïti News
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