Le président de la République dominicaine, Luis Abinader, a exprimé samedi 9 mars son inquiétude quant à la sécurité de son pays au moment de l’escalade de violence qui fait rage en ⁹Haïti, affirmant que le Premier ministre Ariel Henry n'est pas le bienvenu dans le pays pour des raisons de sécurité, selon ce que rapporte Listin Diario.
La République dominicaine est de plus en plus affirmative sur le sort du Premier ministre Ariel Henry. Le président dominicain le déclare mal venu dans le pays voisin.
Abinader, dans une interview au Financial Times cité par le média dominicain Listin Disrio, a expliqué qu'en raison du contexte actuel, il considère que la présence du Premier ministre Ariel Henry en République dominicaine n’est pas appropriée, affirmant que cette décision a été prise dans l'intérêt de sauvegarder la sécurité nationale.
Il a également souligné que la crise en Haïti ne représente pas seulement un défi humanitaire, mais qu'elle constitue également une menace directe pour la stabilité et la sécurité de la République dominicaine.
De même, il a réitéré que la République dominicaine a fermé sa frontière terrestre de 390 km avec Haïti depuis la récente augmentation de la violence, en mettant en œuvre des restrictions strictes sur le flux de marchandises.
Dans l'interview susmentionnée, le président dominicain a déploré l'absence de gouvernement et d'autorité en Haïti, décrivant la situation de sécurité comme "totalement insoutenable", principalement dans le sud d'Haïti et à Port-au-Prince.
Pour cette raison, le président dominicain a de nouveau appelé la communauté internationale à prendre ses responsabilités sur le cas d’Haïti et développer un plan viable pour des élections démocratiques, affirmant que sans un gouvernement légitime et une diminution significative de la violence, le processus électoral serait irréalisable.
Avec Listin Diario
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