PubGazetteHaiti202005

Le gouvernement prolonge l’Etat d’urgence d’un mois et interdit les manifestations sur la voie publique dans l’Ouest

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Dans un communiqué de presse paru ce jeudi 7 mars, le gouvernement haïtien a prolongé l’Etat d’urgence d’un mois tout en interdisant les manifestations sur la voie publique. Le gouvernement a pris cette décision dans le but de rétablir l’ordre dans le département de l’Ouest.

Cette période va du jeudi sept (7) mars au mercredi trois (3) avril 2024. Par cet acte, le gouvernement haïtien veut, dans l’Ouest, « rétablir l’ordre et de prendre les mesures appropriées aux fins de reprendre le contrôle de la situation ». 

Ce communiqué portant la signature de Michel Patrick Bois-Vert, premier ministre a.i, décrète un couvre-feu sur tout ce territoire entre six heures du soir et cinq heures du matin, les jeudi 7, vendredi 8, samedi 9 et dimanche 10 mars 2024, de huit heures du soir à cinq heures du matin.

Cette mesure ne s’applique pas aux agents de la force publique en service, aux pompiers, aux ambulanciers, aux personnels de santé et aux journalistes dûment identifiés, selon le communiqué. 

Qui plus est, à l’occasion de la période de l’Etat d’urgence, toutes manifestations sur la voie publique sont interdites, de jour comme de nuit, dans le département de l’Ouest. « En conséquence, les forces de l’ordre ont reçu l’ordre d’user de tous les moyens légaux à leur disposition en vue de faire respecter le couvre-feu et d’appréhender tous les contrevenants », précise le communiqué.


Alors que le gouvernement prolonge l’Etat d’urgence, la présence des policiers est très peu remarquée dans les rues. Aussi selon les dernières informations,  actuellement des actes de pillage dans certaines institutions. Le CPS où sont entrepôsés les containers à l'APN fait l'objet de pillage depuis hier soir.

Le communiqué n’indique pas où se trouve actuellement le premier ministre Ariel Henry et quand il rentrera au pays. Le premier ministre ai Michel Patrick Bois-Vert ne fait que signer des communiqués. Aucune apparition publique, les menaces des gangs pèsent très lourd sur le gouvernement. 

 

 

Par: Daniel Zéphyr

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