PubGazetteHaiti202005

Des structures de l’opposition s’allient pour forcer le départ de Ariel Henry et trouver une sortir à la crise

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A l’approche du 7 février, des structures politiques se regroupent contre le pouvoir en place. La « coalition des regroupements politiques pour l’avancement de la démocratie » est le nom de cette nouvelle structure politique composée du collectif du 30 janvier, debout citoyen, débout patriotique, Front Uni et protocole du 17 octobre. Leurs principaux objectifs: trouver une issue à la crise, contraindre le Premier ministre à la démission et « mettre en place par consensus un Pouvoir Exécutif conforme à l'esprit de la constitution de 1987. »


Cette note porte la signature de plusieurs personnalités dont Edgard LeBlanc Fils, Liné Balthazar, Rodolph Joazile, Claude Joseph, Schultz Cazir, entre autres. La coalition des regroupements politiques pour l’avancement de la démocratie se veut « un forum d'échanges, de propositions et d'actions pour garantir la stabilité politique, la sécurité des vies et des biens et le développement durable du pays. »


Les principaux objectifs de la coalition sont « d’entamer des discussions avec les autres acteurs et entités politiques ou sociopolitiques pour rechercher un large consensus pour une sortie de crise; Travailler pour obtenir le départ du Premier ministre de facto Ariel Henry et mettre en place par consensus un Pouvoir Exécutif conforme à l'esprit de la constitution de 1987. »

Ces structures politiques se donnent pour responsabilités d’élaborer avec les partenaires politiques une feuille de route axée sur « la restauration de l'ordre républicain et de la sécurité sur l'ensemble du territoire; le renforcement et le fonctionnement des institutions républicaines; le respect des engagements internationaux contractés par l'Etat Haïtien; la création de conditions nécessaires à la tenue d'une Conférence Nationale Souveraine. »

La nouvelle coalition n’oublie pas la réforme de la constitution de 1987,l'organisation d'élections inclusives et crédibles pour installer des élus légitimes à la tête du pays. 

Pour atteindre leurs objectifs, la coalition lance un appel aux forces politiques, économiques, sociales et religieuses pour une large concertation sur une formule de rétablissement d'un pouvoir exécutif, articulé autour de la Présidence et d'un Gouvernement inclusif dirigé par un Premier Ministre de consensus.

Le collectif du 30 janvier, debout citoyen, débout patriotique, Front Uni et protocole du 17 octobre sont les signataires de cette déclaration conjointe.


Dans cette déclaration commune, les structures politiques se disent convaincues « que la présence au pouvoir, dans les conditions actuelles, du Premier Ministre de facto, Ariel Henry alimentera durablement dans le pays une situation de troubles et d'instabilités préjudiciables au développement économique, au bien-être de la population et à l'épanouissement de la jeunesse, mettant ainsi en péril le projet démocratique du peuple haïtien. »

Elles se disent alarmées par l'indifférence du Premier Ministre de facto et de ses ministres « face aux souffrances et aux calamités endurées par les déplacés internes (146,000 en 2023 selon le BINUH) provoquées par l'action criminelle des gangs opérant en toute impunité entre autres dans la région métropolitaine de Port-au-Prince et le Bas Artibonite. »

 

 

 

Par: Daniel Zéphyr

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