L’Assemblée législative du Salvador a approuvé le mercredi 30 octobre l’envoi d’un contingent militaire pour rejoindre la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité en Haïti.
Après avoir pacifié le Salvador grâce à une « guerre » contre les gangs lancée en 2022, le président Nayib Bukele a proposé en mars dernier de « résoudre » la crise d’insécurité et de violence en Haïti.
Le président de l’Assemblée législative, Ernesto Castro, a annoncé que l’« Accord sur les Prestations de la Condition de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMAS) en Haïti » a été ratifié avec 57 voix sur les 60 sièges du congrès, contrôlé par le parti au pouvoir.
L’accord « facilite » le soutien au gouvernement et à la PNH, a affirmé le député Raúl Chamagua.
Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a prolongé, le 30 septembre, la mission multinationale dirigée par le Kenya pour une durée d’un an. Cette mission vise à aider la Police Nationale d’Haïti à reprendre le contrôle des zones dominées par les gangs.
La mission doit « contribuer efficacement à la stabilisation et au renforcement de la sécurité en Haïti », conformément à la résolution 2699 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, adoptée le 2 octobre 2023.
Le contingent salvadorien restera en Haïti aussi longtemps que « la mission multinationale y sera déployée ».
Haïti et le Kenya avaient signé l’accord de mission en juillet, et le Salvador s’y est joint le 3 octobre au siège de l’Organisation des États Américains (OEA) à Washington.
« Nous pouvons le régler. Mais nous aurons besoin d’une résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU, du consentement du pays hôte et d’une prise en charge complète des coûts de la mission », avait déclaré Bukele en mars sur le réseau social X.
Selon Patricia Bran, directrice des affaires juridiques au ministère des Affaires étrangères du Salvador, le premier contingent se consacrera uniquement à des opérations d’évacuation médicale.
Avec Listin Diario
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