PubGazetteHaiti202005

Rapport ULCC : André Michel demande aux secteurs politiques de remplacer rapidement les conseillers éclaboussés

André Michel représentant de 21 Décembre

Intervenant à l'émission « Le Rendez-Vous » animée par Volcy Assad ce mercredi 2 octobre 2024, André Michel, dirigeant du Secteur Démocratique et Populaire, a affirmé que le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) est désormais réduit à quatre membres votants à la suite du rapport d'enquête de l'Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC). Il a exhorté les secteurs représentés par les conseillers éclaboussés par cette affaire à procéder rapidement à leur remplacement, « sous peine de manquer le train. »

 

Ces déclarations ont été faites quelques instants avant la publication officielle du rapport de l’ULCC qui confirme la gravité des allégations de corruption. André Michel, qui avait alerté sur les enjeux de la situation sur le processus politique, a réitéré que ces accusations posaient une menace sérieuse pour la transition politique en cours.

 

Suite à ce rapport accablant, André Michel estime que le CPT « est réduit à quatre membres votants ». Il a rappelé que Leslie Voltaire, l'un des membres du CPT, avait déjà signalé que si le rapport confirmait l'implication des trois conseillers dans des pratiques de corruption, les quatre membres restants exigeraient leur démission.

 

Par rapport à la situation, le dirigeant politique a exhorté les secteurs ayant des représentants impliqués dans ce scandale à ne pas ralentir le processus de transition en tardant à désigner leurs remplaçants. Selon lui, il est impératif que ces secteurs prennent des mesures immédiates pour éviter de compromettre la dynamique politique.

 

Concernant l’accord du 21 décembre, André Michel a indiqué que deux candidats sont actuellement en lice pour remplacer Louis Gérald Gilles au sein du CPT, à savoir Marjorie Michel et Vikerson Garnier. Toutefois, il a souligné qu'un consensus est difficile à atteindre, les deux figures jouissant de la confiance de pôles distincts au sein de l’accord. Par conséquent, il a appelé à un compromis entre les parties, insistant sur le fait que le processus politique ne saurait être retardé par des querelles internes. « Sans entente, c’est clair que le 21 décembre serait hors du Conseil Présidentiel de transition », a-t-il affirmé, précisant que la même logique s’appliquait à d’autres regroupements politiques tels que EDE/RED/Compromis Historique et Pitit Dessalines. 

 


Par: Daniel Zéphyr

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